Un voyage biblique

à travers "le pacte neuf"

dans la bible d'André Chouraqui

 

 

 

La femme adultère

 Huile, acrylique, fusain et encre sur contreplaqué 80x40cm

 

1.     Iéshoua‘ se retire au mont des Oliviers.
2.     À l’aube, de nouveau, il arrive au sanctuaire.
Tout le peuple vient à lui. Il s’assoit et les enseigne.
3.     Les Sopherîm et les Peroushîm amènent une femme surprise en adultère.
Ils la placent debout, au milieu,
4.     et ils lui disent: « Rabbi, cette femme a été surprise
en flagrant délit d’adultère.
5.     Dans la tora, Moshè nous a prescrit de lapider celles-là.
Toi, donc, qu’en dis-tu ? »
6.     Ils disent cela pour l’éprouver, pour avoir de quoi l’accuser.
Mais Iéshoua‘ se penche et, de son doigt, il écrit à terre.
7.     Ils demeurent à le questionner. Il se redresse et leur dit:
« Celui d’entre vous qui est sans faute,
qu’il jette le premier une pierre sur elle ! »
8.     Il se penche de nouveau et il écrit à terre.
9.     Eux entendent et sortent, un à un, à commencer par les plus vieux.
Iéshoua‘ demeure seul, et la femme est au milieu.
10.     Iéshoua‘ se redresse et lui dit:
« Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? »
11.     Elle dit: « Pas un, Adôn ! »
Alors Iéshoua‘ lui dit: « Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne faute plus ! »

 

Vous êtes la reine du ciel

Huile et encre sur contreplaqué 60x80 cm

 

O Marie, Mère de mon Dieu, vous êtes la Reine du ciel et de la terre, l'espérance des affligés. Vous êtes entourée d'une auréole plus radieuse que le soleil ; vous êtes couronnée de plus d'honneur que les Chérubins, de plus de sainteté que les Séraphins ; vous êtes plus élevée que toutes les créatures célestes. Vous avez été l'unique espérance de nos pères, la joie des Prophètes, la consolation des Apôtres, la gloire des Martyrs, l'honneur de tous les saints.

O Vierge, qui apportez aux hommes la lumière et la consolation !

O la plus accomplie, la plus sainte des créatures ! A qui pourrai-je vous comparer ? Vous êtes cet encensoir d'or d'où s'exhalaient des parfums si doux. Vous êtes la lampe qui nuit et jour éclairait le sanctuaire ; vous êtes l'urne qui renfermait la manne du ciel, la table sur laquelle était écrite la loi de Dieu. Vous êtes l'arche de la sainte alliance ; vous êtes le buisson ardent qui brûlait sans se consumer. Vous êtes la tige de Jessé qui porte la plus belle de toutes les fleurs, et cette fleur, c'est votre fils ! Ce fils est à la fois Dieu et homme, et vous êtes sa mère ! (…) C'est par vous, O Vierge mère, c'est par vous que nous avons été réconciliés avec notre Dieu. Vous êtes l'avocate des pécheurs et l'espoir des âmes découragées ; vous êtes le port assuré contre le naufrage ; vous êtes la consolation du monde, l'asile des orphelins, la rançon des captifs, le soulagement des malades, le baume des infirmes, le salut de tous. En vous le solitaire trouve son repos, et l'homme du monde son appui. Nous venons donc, O sainte Mère de Dieu !, nous réfugier sous vos ailes protectrices[…]

Extrait de la prière sde Saint Ephrem le Syrien +373

"Tu es bénie"
 

Huile sur contreplaqué 40 x 80 cm

 

39.     Miriâm se lève en ces jours, elle va dans la montagne,
et s’empresse vers une ville de Iehouda.
40.     Elle entre dans la maison de Zekharyah et salue Èlishèba‘.
41.     Et c’est, quand Èlishèba‘ entend la salutation de Miriâm,
l’enfant tressaille dans son ventre.
Èlishèba‘ est remplie par le souffle sacré.
42.     Elle crie d’une voix forte et dit:
« Tu es bénie entre les femmes, et béni le fruit de ton ventre !
43.     Pour moi, d’où cela, que la mère de mon Adôn vienne vers moi ?
44.     Oui, la voix de ta salutation est parvenue à mes oreilles;
et voici, l’enfant tressaille d’exultation dans mon ventre;
45.     En marche, celle qui adhère à la réalisation plénière
de ce qui lui a été dit de la part de IHVH-Adonaï ! »
46.     Et Miriâm dit: « Mon être exalte IHVH-Adonaï;
47.     mon souffle exalte pour Elohîms, mon sauveur,
48.     parce qu’il a regardé l’humilité de sa servante.
Voici, désormais tous les âges me diront: En marche !
49.     Oui, le Puissant fait pour moi des grandeurs, et son nom est sacré.
50.     Son secours matriciel, d’âge en âge sur ses frémissants,
51.     il fait prouesse de son bras;
il disperse les orgueilleux en l’intelligence de leur coeur.
52.     Il fait descendre les puissants des trônes, mais relève les humbles.
53.     Il remplit de biens les affamés; et les riches, il les renvoie, vides.
54.     Il soutient Israël, son enfant, ayant en mémoire de le matricier,
55.     comme il l’a dit à nos pères,
en faveur d’Abrahâm et de sa semence, en pérennité. »
56.     Miriâm demeure avec elle trois mois environ;
puis elle revient dans sa maison.

 

Petros renie trois fois

 

Huile et encre sur bois  40x40cm

55.     Ils avaient allumé un feu au milieu de la cour et étaient assis ensemble.
Petros s’assoit au milieu d’eux.
56.     Une servante le voit assis près de la flambée.
Elle le dévisage et dit: « Lui aussi était avec lui ! »
57.     Mais il nie et dit: « Je ne sais qui il est, femme ! »
58.     Peu après, un autre le voit et dit: « Toi aussi, tu en es ! »
Mais Petros dit: « Homme, je n’en suis pas ! »
59.     À une heure d’écart environ, un autre insiste et dit:
« Vrai, celui-là aussi était avec lui !
Oui, c’est aussi un Galiléen. »
60.     Mais Petros dit: « Homme, je ne sais pas de quoi tu parles. »
Il parle encore, quand, soudain, un coq chante.
61.     L’Adôn se tourne, fixe Petros, et Petros se rappelle
la parole de l’Adôn, qui lui avait dit:
« Avant que le coq chante, aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. »
62.     Il sort dehors et pleure amèrement.
63.     Les hommes qui le détiennent le bafouent et le battent.
64.     Ils le couvrent d’un voile et l’interrogent pour dire:
« Sois inspiré ! Qui t’a frappé ? »
65.     Et ils disent contre lui de nombreux autres blasphèmes.
Marche sur les eaux - PETROS
 
 
 
 Huile et encre sur contreplaqué 80x40cm

 

22.     Vite, il oblige les adeptes à monter en barque
et à aller devant lui de l’autre côté,
pendant qu’il renverrait les foules.
23.     Il renvoie les foules et monte sur la montagne, à part, pour prier.
Le soir venu, il est seul, là.
24.     La barque est déjà au milieu de la mer, à de nombreux stades;
les vagues la tourmentent:
oui, le vent lui est contraire.
25.     À la quatrième veille de la nuit, il vient vers eux en marchant sur la mer.
26.     Les adeptes le voient marcher sur la mer. Ils se troublent et disent:
« C’est un fantôme ! » Ils frémissent et crient.
27.     Vite, Iéshoua‘ leur parle et dit: « Courage ! Je suis ! Ne frémissez pas ! »
28.     Petros lui répond et dit:
« Adôn, si c’est toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
29.     Il dit: « Viens ! »
Petros descend de la barque, marche sur les eaux et vient vers Iéshoua‘.
30.     Mais quand il voit le vent, il frémit. Il commence à couler et crie.
Il dit: « Adôn, sauve-moi ! »
31.     Vite, Iéshoua‘ lui tend la main, le saisit et lui dit:
« Nain de l’adhérence ! Pourquoi doutes-tu ? »
32.     Ils montent dans la barque, et le vent tombe.
33.     Ceux de la barque se prosternent devant lui et disent:
« Vrai, tu es bèn Elohîms ­ fils d’Elohîms ! »
34.     Ils font la traversée et viennent sur terre à Guinnéissar.
35.     Les hommes de ce lieu le reconnaissent:
ils envoient à tous les pays d’alentour
et lui apportent tous ceux qui ont mal.
36.     Ils le supplient seulement de toucher les sisit de son manteau.
Tous ceux qui le touchent sont sauvés.